1 avril 2009
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« Alors que financiers et grands patrons continuent à "s'engraisser", la
crise du système capitaliste entraîne un véritable raz de marée de difficultés, de misère pour un nombre de plus en plus grand de nos concitoyens.« La peur du lendemain et la colère, se sont massivement exprimées les 29 janvier et 19 mars dans la rue. La réponse de Sarkozy se résume à ce que disait avec humour Coluche : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, on vous dira comment vous en passer ! » « Cette provocation s'explique par la volonté du Medef, donc de Sarkozy, d'en découdre en espérant mettre notre peuple à genoux, comme le fit dans les années 80, Margaret Thatcher en Grande-Bretagne. Pourtant, le valet de Laurence Parisot aurait tort de sous estimer tout ce qui commence à bouger. En premier lieu, le mouvement syndical a eu l'intelligence de s'unir. En second lieu, et le PCF y est pour beaucoup, une espérance se fait jour à gauche.
Un front de gauche se construit, autour d'un projet pour changer l'Europe. Avec le PCF, il rassemble des militants socialistes ayant, autour de Jean-Luc Mélenchon, décidé de rester fidèles à leurs ideaux et à leur opposition au traité de Lisbonne, que notre peuple a majoritairement rejeté. Plusieurs centaines de militants du NPA avec à leur tête Christian Picquet viennent à leur tour de rejoindre le Front de gauche.
Ce dernier est tout sauf un cartel d'états majors politiques. Il se veut une véritable chaîne humaine, unissant des syndicalistes, des militants associatifs mais aussi des citoyens désireux de donner un prolongement politique à leur colère. Le Front de gauche se veut un outil efficace pour commencer à changer d'Europe. Mais au-delà, il porte l'espérance d'un nouveau Front Populaire susceptible de rassembler toute la gauche, celle qui renonce comme les Verts ou le PS, celle qui divise comme le NPA. Beaucoup dépendra du score du Front de Gauche le 7 juin ».
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