5 octobre 2009
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TRIBUNAL ADMINISTRATIF
Six maires (dont 5 Communistes) du bassin alésien convoqués en référé pour la votation sur La Poste Six maires du bassin alésien ont reçu la visite, hier après-midi, de la gendarmerie venue leur apporter une convocation devant le tribunal administratif de Nîmes. Un peu comme lors de la grève des enseignants et la mise en place du service minimum d'accueil des enfants dans les écoles : les maires qui n'avaient pas voulu mettre en place ce système avaient été convoqués également devant le tribunal administratif. Cette fois-ci, c'est la votation sur La Poste qui est visée.
Depuis le début de la semaine, plusieurs mairies en France organisent cette consultation de la population afin de connaître leur avis sur l'avenir de La Poste. Six maires gardois ont donc reçu une convocation en référé pour ce matin à 9 heures, devant le tribunal administratif de Nîmes. Sur le bassin alésien, on trouve ainsi le maire de Rousson, celui des Mages ou encore de Saint-Julien-les-Rosiers. « Nous allons voir quelle réponse nous allons apporter », explique Serge Bord, le maire de Saint-Julien-les-Rosiers. « C'est une consultation citoyenne, une votation, et nullement un référendum », explique l'élu. « Cette consultation est d'ailleurs ouverte à toute la population et non aux seuls électeurs de la commune. C'est une démarche qui s'inscrit dans la démocratie participative et qui reçoit un excellent écho de la part de la population. Quand on voit ce qui se passe à France Télécom, les gens sont en droit de s'inquiéter pour La Poste et les répercussions locales. Je trouve cette convocation particulièrement choquante de la part de l'Etat. Je préférerais qu'il soit aussi prompt à réagir sur d'autres questions. » De son côté, Jean-Michel Suau, conseiller général (PCF), ne voyait pas comment « le tribunal administratif pourrait intervenir. Il faut qu'il y ait un arrêté pour pouvoir le casser », explique l'élu. « C'est un élément de pression qui n'empêchera pas cette votation. Je pense d'ailleurs que certains des élus ne se rendront pas à la convocation. »
Six maires (dont 5 Communistes) du bassin alésien convoqués en référé pour la votation sur La Poste Six maires du bassin alésien ont reçu la visite, hier après-midi, de la gendarmerie venue leur apporter une convocation devant le tribunal administratif de Nîmes. Un peu comme lors de la grève des enseignants et la mise en place du service minimum d'accueil des enfants dans les écoles : les maires qui n'avaient pas voulu mettre en place ce système avaient été convoqués également devant le tribunal administratif. Cette fois-ci, c'est la votation sur La Poste qui est visée.
Depuis le début de la semaine, plusieurs mairies en France organisent cette consultation de la population afin de connaître leur avis sur l'avenir de La Poste. Six maires gardois ont donc reçu une convocation en référé pour ce matin à 9 heures, devant le tribunal administratif de Nîmes. Sur le bassin alésien, on trouve ainsi le maire de Rousson, celui des Mages ou encore de Saint-Julien-les-Rosiers. « Nous allons voir quelle réponse nous allons apporter », explique Serge Bord, le maire de Saint-Julien-les-Rosiers. « C'est une consultation citoyenne, une votation, et nullement un référendum », explique l'élu. « Cette consultation est d'ailleurs ouverte à toute la population et non aux seuls électeurs de la commune. C'est une démarche qui s'inscrit dans la démocratie participative et qui reçoit un excellent écho de la part de la population. Quand on voit ce qui se passe à France Télécom, les gens sont en droit de s'inquiéter pour La Poste et les répercussions locales. Je trouve cette convocation particulièrement choquante de la part de l'Etat. Je préférerais qu'il soit aussi prompt à réagir sur d'autres questions. » De son côté, Jean-Michel Suau, conseiller général (PCF), ne voyait pas comment « le tribunal administratif pourrait intervenir. Il faut qu'il y ait un arrêté pour pouvoir le casser », explique l'élu. « C'est un élément de pression qui n'empêchera pas cette votation. Je pense d'ailleurs que certains des élus ne se rendront pas à la convocation. »