21 juillet 2009
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Gardes à vue abusives, utilisation dangereuse du Taser ou du Flash-balls, trop de contrôles au
faciès... Le milieu associatif tire à boulets rouges sur nos forces de l'ordre. Pas moins de 34 associations, collectifs, syndicats et partis politiques de gauche ont décidé de dénoncer mardi
dans un communiqué les "dérives policières" et appellent à s'opposer à une "alarmante banalisation des atteintes aux droits et libertés".
Le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l'Homme, mais aussi le Parti communiste français (PCF), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), les Verts, la CGT, la CFDT, Sud-Education, le Syndicat des avocats de France (SAF), Agir ensemble contre le chômage (AC!) et l'Union syndicale de la psychiatrie figurent au nombre des signataires de cet appel. Réunis au sein du Collectif liberté, égalité, justice (CLEJ), ils réclament notamment un moratoire sur l'usage par les forces de l'ordre d'armes de type flash-ball et Taser. Ils veulent aussi l'ouverture d'une information judiciaire pour faire la lumière sur les incidents survenus le 8 juillet à Montreuil lors de la dispersion par la police d'une manifestation contre l'évacuation d'un squat. Ce jour là, plusieurs personnes ont été blessées, dont un jeune homme qui a perdu un oeil.
"Depuis 2005, ce ne sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un oeil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009", écrivent les signataires, où ils dénoncent aussi les "contrôles ou interpellations au faciès", le "délit d'outrage" et les "gardes à vue abusives". "Ces dérives policières tendent à s'inscrire dans un contexte particulièrement inquiétant d'intimidation de l'expression sociale et militante ". "Il est inacceptable que la police, dont le principal objet est d'assurer la sécurité des personnes, puisse être perçue, en raison de certaines de ses pratiques, comme une menace", ajoute le communiqué.
Le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l'Homme, mais aussi le Parti communiste français (PCF), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), les Verts, la CGT, la CFDT, Sud-Education, le Syndicat des avocats de France (SAF), Agir ensemble contre le chômage (AC!) et l'Union syndicale de la psychiatrie figurent au nombre des signataires de cet appel. Réunis au sein du Collectif liberté, égalité, justice (CLEJ), ils réclament notamment un moratoire sur l'usage par les forces de l'ordre d'armes de type flash-ball et Taser. Ils veulent aussi l'ouverture d'une information judiciaire pour faire la lumière sur les incidents survenus le 8 juillet à Montreuil lors de la dispersion par la police d'une manifestation contre l'évacuation d'un squat. Ce jour là, plusieurs personnes ont été blessées, dont un jeune homme qui a perdu un oeil.
"Depuis 2005, ce ne sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un oeil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009", écrivent les signataires, où ils dénoncent aussi les "contrôles ou interpellations au faciès", le "délit d'outrage" et les "gardes à vue abusives". "Ces dérives policières tendent à s'inscrire dans un contexte particulièrement inquiétant d'intimidation de l'expression sociale et militante ". "Il est inacceptable que la police, dont le principal objet est d'assurer la sécurité des personnes, puisse être perçue, en raison de certaines de ses pratiques, comme une menace", ajoute le communiqué.