Mercredi 26 décembre, une délégation du Parti communiste alésien a rencontré une délégation du Parti socialiste pour un échange de points de vue sur les prochaines élections municipales.

Nous avons expliqué notre démarche de construction d'un rassemblement le plus large possible afin de battre le député-maire UMP Roustan et de faire de la ville d'Alès un lieu de démocratie, de solidarité et de résistance à la politique de casse de Sarkozy et de son gouvernement. Nous avons réaffirmé la nécessité d'un rassemblement dès le premier tour de toutes les forces politiques de gauche autour d'un projet de gauche pour une autre gestion d'Alès, en rupture avec le « système » Roustan.

Les récentes élections législatives ayant placé Jean-Michel Suau en tête des formations de gauche sur la ville c’est tout naturellement que nous le proposons pour conduire une large liste de rassemblement.

Nous avons également dénoncé très fermement toute tentative « d'ouverture » à droite, fut-elle centriste. Quand on voit ce que font et disent les ministres « d'ouverture », ou si l'on se souvient de l'alliance d'une partie du PS menée par Alain Fabre avec Roustan et Vezon aux municipales de 89...et qui a finalement porté Roustan aux affaires.

Malgré cela, nous ne sommes pas parvenus à nous entendre. Le parti socialiste persiste dans sa position de partir seul tout en n’excluant pas la recherche d’une ouverture au modem.

Tout en restant disponible et ouvert à la possibilité de se rassembler dès le premier tour, nous poursuivons notre action auprès des femmes et hommes de gauche. Dès le 9 mars, dans l'hypothèse d'un second tour, nous discuterons des modalités de constitution d'une liste unique à gauche, sur les bases du résultat du premier tour, afin de créer les meilleurs conditions pour battre le député-maire UMP Roustan.

Alain Perrod Secrétaire de la section d’Alès du PCF.